Les dernières intronisations au Temple de la renommée de World Rugby
World Rugby a confirmé ses dernières intronisations au Temple de la renommée et la liste est absolument chargée de certains des plus grands joueurs à avoir jamais ramassé un ballon de rugby.
Planet Rugby revient sur les légendes qui rejoindront le groupe de joueurs le plus prestigieux du rugby.
Intronisé n°162 – Dan Carter (Nouvelle-Zélande)
Beaucoup diront que le légendaire All Black est l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Carter était unique ; si complet dans ses compétences de haut en bas avec un QI rugby hors de l’échelle.
Il a fait irruption sur la scène avec 20 points à ses débuts en 2003 avant de vraiment s’imposer en 2005 contre les Lions britanniques et irlandais lorsqu’il a marqué 33 points dans ce qui a été décrit comme la plus grande performance d’ouvreur de l’histoire.
🇳🇿 Joyeux 40ème anniversaire à la légende néo-zélandaise Dan Carter !
🐐Cette performance contre les Lions en 2005 était juste, wow.pic.twitter.com/yYGCaMUvFB
– Planète Rugby (@PlanetRugby) 5 mars 2022
Le All Black allait de mieux en mieux dans sa carrière à la fois avec les Crusaders et au niveau Test. Carter terminerait sa carrière avec 112 sélections pour son pays, marquant 1 598 points – le plus élevé du Test rugby.
Au cours de ses 12 années de test, la superstar a remporté deux Coupes du monde de rugby, neuf Championnats de rugby/Tri-Nations, 13 Coupes Bledisloe, une victoire dans la série des Lions britanniques et irlandais et trois prix de Joueur de l’année World Rugby (2005, 2012, 2015).
Intronisé #163 – Thierry Dusautoir (France)
Un guerrier de flanc qui frapperait fort et porterait le ballon comme un possédé. Son influence s’étendait bien au-delà de ses capacités de jeu puisqu’il était un leader inspirant pour les Bleus.
Dusautoir a mené la France à la finale de la Coupe du monde 2011 où il a marqué dans le match alors que les Bleus étaient sur le point de contrarier les All Blacks dans leur propre cour.
🏆 Joueur masculin de l’année 2011 🏆@FranceRugbyLe plaqueur record de Thierry Dusautoir a remporté le prix en 2011, devenant ainsi le deuxième joueur français à remporter ce prix 🇫🇷#WorldRugbyAwards pic.twitter.com/yWvvJN5QLm
– Monde de Rugby (@WorldRugby) 2 décembre 2020
En neuf ans, le grand Français a récolté 80 sélections pour son pays, dont un Grand Chelem et le titre de Joueur de l’année World Rugby en 2011.
Une superstar d’une époque forte du rugby français et un joueur qui a été à l’avant-garde de beaucoup de bien des Bleus durant cette période. Un gladiateur de notre jeu.
Intronisé n°164 – George Smith (Australie)
Un autre flanker sur la liste et très expérimenté avec 111 sélections remportées sur une période de 13 ans en or Wallaby.
Smith a redéfini le rythme de travail et les compétences requises pour son poste. Le Wallaby était si influent des deux côtés du ballon avec ses dreadlocks caractéristiques volant partout.
Souvent présenté comme l’un des plus grands Wallabies de l’histoire et certainement un acteur important dans le débat pour le plus grand flanc de l’histoire. Un chiffre remarquable pour le club et pour le pays.
Intronisé n°165 – Juan Martin Hernández (Argentine)
Une légende de Los Pumas de bout en bout et un joueur qui pourrait occuper plusieurs postes dans la ligne arrière en raison de son impressionnant ensemble de compétences globales et de son QI magistral au rugby.
Hernández a joué un rôle clé dans la réalisation du meilleur résultat de son pays lors d’une Coupe du monde en 2007, alors que l’Argentine a remporté le bronze en France.
En 15 ans, il compte 74 sélections pour son pays, ce qui aurait peut-être pu être plus sans ses engagements en club, notamment au Stade Français qu’il a représenté plus de 100 fois.
Surnommé « El Mago » ou « Le Magicien » pour une bonne raison, Hernandez est l’un des meilleurs joueurs à avoir jamais revêtu le bleu et blanc de l’Argentine.
Intronisé #166 – Bryan Habana (Afrique du Sud)
Un ailier vraiment rapide qui a fait irruption sur la scène des Springboks en 2005, marquant dès le départ des essais avec une facilité inégalée.
Habana a été prolifique à l’époque où il jouait et détient toujours le record d’essais de tous les temps avec un énorme 67 essais au niveau Test.
L’ailier mortel a également fait preuve d’une longévité impressionnante, remportant un nombre impressionnant de 124 sélections en test en 12 ans, période au cours de laquelle il jouera un rôle essentiel dans la victoire de la Coupe du monde de rugby 2007.
Lors de l’édition 2007, Habana a égalé le record de huit essais du grand Jonah Lomu en Coupe du Monde, ce qui lui vaudrait le titre de Joueur World Rugby de l’année. Avance rapide deux tournois plus tard et en 2015, les Springbok ont égalé un autre record de Lomu – cette fois pour le plus grand nombre d’essais en Coupe du monde.
Un rugbyman tout simplement brillant et une légende du jeu.
⭐️ L’un des meilleurs buteurs d’essais du jeu ! 🏉
Joyeux anniversaire à @Springboks icône, @BryanHabana 🎉🇿🇦 pic.twitter.com/YnyPy1opng
– Coupe du monde de rugby (@rugbyworldcup) 12 juin 2022